Lézard des platebandes

Journée très très chaude.

Un frémissement sous les feuilles, du coin de l’œil l’impression d’un mouvement furtif aussitôt disparu : un lézard !

La présence de Podarcis muralis (lézard des murailles) dans le potager signe une réjouissante biodiversité, mais parvenir à le photographier de près – objectif macro oblige – va me demander une immobilité impérieuse. C’est que lézard file au moindre geste.

Ne pas bouger, surtout ne pas bouger. En plein soleil. Ne pas essuyer les gouttes de sueur qui coulent sur l’œil…

Là, il revient. Me voit-il ? Fuira-t-il si cette grande ombre au-dessus de lui se rapproche ? Tout doucement, en fluidité, me baisser, aller plus près, encore plus près… Je veux son œil ! Clic.

Le bruit de l’appareil photo le fait décamper, mais lézard s’arrête aussi vite qu’il a démarré, trente centimètres plus loin. Je poursuis mon avance, lentement. Clic ! Il bouge, il s’arrête. J’avance, lui aussi, nous nous immobilisons : clic. Il repart, s’arrête… Il se cache parfois dans les interstices de la platebande, mais ressort vite. Curieux ? Clic : il ne se sauve plus. Clic, clic, clic… Serais-je en train d’apprivoiser lézard ?

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