L’odeur du blé mûr
Au petit matin en cette mi-juillet, maraude pour profiter des quelques minutes où, juste après le lever du soleil, il n’y aura ni bise ni vent.
Comme une immobilité fugace du temps.
J’ai cherché si les blés abritaient quelque insecte – j’espérais une coccinelle, pour le contraste de couleur qu’elle aurait offert sur le blond des grains.
L’objectif au plus près des épis, tout à coup j’ai senti leur odeur… un parfum sec, chaud, très léger, entre poussière et croûte de pain à peine cuite… Vous sentez?
Il est clair que je n’ai pas mis un pied, ni même les deux, dans le champ de blé. Pas question de coucher un seul épi!