La guêpe à sa toilette

Fin novembre, il fait beau, pas vraiment froid. Le temps idéal paraît-il, pour partir à la découverte d’une toute petite bestiole vivant sous les feuilles mortes (entre autres), dont j’ai admiré les portraits dans une expo à Namur. Je n’ai pas noté le nom du photographe; peut-être l’auteur du magnifique Planète collemboles, Jérôme Cortet? J’y reviendrai.

Comme d’hab’ assise sur le flanc de la colline, en tentative de wuwei, je vois plus loin bouger… une abeille ? une guêpe ? un bourdon ? une grosse mouche ? Un insecte insomniaque en tout cas. Il ne gèle pas, mais les prés sont vides en surface. L’insecte vole bien droit, en tout cas. Il n’a pas l’air en perdition. Le point se rapproche – pas une abeille -, se rapproche encore… et se pose à côté de moi. La force du wuwei ? Le hasard de la chance qui accompagne si souvent le photographe ?

Même pas besoin de me bouger, je n’ai qu’à me pencher et déclencher.

C’est une guêpe, qui se met à se nettoyer les antennes, comme un chat ses oreilles. Je n’ose pas me déplacer pour changer d’angle, de peur de l’effaroucher, même si elle ne paraît pas impressionnée par l’objectif qui l’approche à dix centimètres… La toilette dure une dizaine de minutes et Madame Guêpe s’en va. Un moment sympa – merci wuwei ? – résumé par le petit reportage ci-dessous.

 

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