L’Ornithothèque de mon jardin
Hiver 2015.
J’admire à travers la baie vitrée – 4 m, un bel écran! – le ballet des oiseaux d’une mangeoire à l’autre, d’une boule de graisse à graines à l’autre. J’ai l’impression d’être dans une volière, ça passe et repasse de tous les côtés. Essentiellement des mésanges, charbonnières et bleues, et des pinsons, comme chaque hiver, pensé-je, peut-être passera un chardonneret…
Oh mais, c’est quoi ça?
Et mes yeux s’ouvrent: il y a bien plus que des mésanges et des pinsons derrière la baie vitrée. Des tas d’espèces se succèdent aux mangeoires, attendent leur tour ou s’emparent d’une boule pour ne plus la lâcher. Allez, appareil photo, au boulot!
Après un premier défi – vérifier si les six espèces de mésanges recensées sous les cieux jurassiens viennent chez moi – oui!: Les mésanges nonnettes – Les mésanges charbonnières – Les mésanges bleues – Les mésanges huppées – Les mésanges noires – Les mésanges à longue queue -, j’ai élargi le champ d’action à chaque espèce qui passe dans mon jardin ou le survole. Plus de trente jusqu’ici! (octobre 2016). Une oisellerie en liberté: un certain nombre vivent ici – le jardin est en friche et déborde de recoins où nicher -, d’autre viennent s’y nourrir, de graines en hiver et des fruits des arbustes, des insectes en été, certains n’y font qu’un passage éclair.
(Manquent encore à l’appel les merles – ils sont là, mais très farouches -, le troglodyte mignon, que j’ai aussi vu passer, le pic vert.)